Aujourd'hui, je suis devenu nécromancien Thuzadin à Stratholme ! Je me demande un peu pourquoi personne n'éteint les incendies, et j'ai été mortifié de découvrir par quel absurde système les ziggourats sont liées aux portes de l'abattoir. Si nous devons empêcher les gens d'approcher de l'abattoir, pourquoi est-ce qu'on ne verrouille pas tout simplement la porte ? Définitivement ?
Je commence un peu à comprendre pourquoi tout fonctionne de travers ici. C'est ce tocard arrogant monté sur son cheval décomposé qui se promène partout en se proclamant « baron » Vaillefendre de Stratholme. Manifestement, il prend la citadelle du Fléau pour un parc animalier, puisqu'il passe la moitié de ses après-midi à répartir les disciples, serviteurs et créatures en petits groupes qu'il dispose un peu partout dans la ville !
Quand le baron a eu fini d'arranger sa petite parade pour le goûter aujourd'hui, un groupe de, oh, appelons-les des bons samaritains, a cavalé partout en ville en renversant ces quilles qu'il avait si patiemment disposées. « Verrouillez les portes », l'ai-je supplié. « Les serviteurs qui contrôlent mes ziggourats protègeront l'abattoir, mon garçon ! », m'a-t-il rétorqué. Moi, je prends mon barda et je m'éclipse par la porte de derrière !
On dirait que personne ne m'a suivi. À en juger par la fumée qui monte de la ville, ma fuite est tombée à point. Aller travailler à Stratholme s'est révélé une initiative peu fructueuse, si l'on exclut le fait que j'ai volé la chevalière de cet abruti. Un petit faux discret affublé du sceau du baron devrait m'ouvrir le confort des murs de Naxxramas.